Le dehors de toute chose
Compagnie La chambre noire
Mercredi 25 mai - 20h30
Jeudi 26 mai - 20h30
Vendredi 27 mai - 20h30
Samedi 28 mai - 20h30
Durée : 1h
Tout public, à partir de 8 ans
Plein tarif : 14 euros
Tarif réduit : 9 euros
(sur présentation d'un justificatif : étudiants, demandeurs d'emploi)
Adaptation et interprétation Benjamin Mayet
Mise en scène Nicolas Guépin
Remerciements à Alain Damasio et Mathias Echenay. D'après "La Zone du dehors" Alain Damasio, LA VOLTE 2007
Le dehors de toute chose est une ode à la liberté, une invitation
à se découvrir comme « autre que soi ».
Conscient de la prétention de sa démarche - distillée par amour ? - un homme se dresse parmi les décombres de notre démocratie. Ce dehors, dont il ne sait au juste si l’idée même a un sens, est pour lui cette poche de liberté intérieure à chacun de nous qui, incarnée, rendrait sa vastitude à un champ de possibles obstrué par des siècles de conditionnement.
Sans revendication, sans se positionner contre qui que ce soit, l'homme arpente sa propre arène de peau dans un clair obscur qui fait ressortir les contrastes de son introspection.
Ainsi, le corps et la voix comme seuls médiums, il éclaire avec douceur les barrières qui le séparent de sa véritable existence d'homme libre et tente sous nos yeux, dans une quête aussi intime qu'infinie, « d'inventer ce que vivre peut être ».
La Compagnie
La Chambre Noire est un lieu imaginaire. Un peu à l'écart. Plongé dans l'obscur, mais il est conscient et
désiré. A l'intérieur, tout ce qui est communément admis y est aboli et remodelé. Il n'y a pas de rapport
direct avec la vie réelle. Avec la vraie vie des gens vrais. Ici, chacun, acteur et spectateur, entretient
l'espoir d'une apparition. D’une image inédite.
Quand l'hyper-réalité s'impose comme vérité absolue, La Chambre Noire se veut être un lieu de
résistance. Le lieu d'un passage à l'Acte. Le lieu d’un contre-pouvoir : l’Imagination. Une manière de
prendre soin des fantasmes et des rêveries. Un conservatoire du désir.
Dans La Chambre Noire, le poème et, par sa voix, l’acteur sont au centre de toutes les attentions. Ils sont
là, présents, endossant la responsabilité du drame. De la fiction. S'amoncellent des signes, s’ébauchent
des visions, résonnent des mots, éventrant l'espace et le temps. Ouvrant sur un abîme.